L’avocat est un professionnel libéral, ce qui veut dire que l’avocat ne tire ses revenus que des honoraires qui lui sont versés par ses clients.
Il faut savoir que l’avocat doit supporter des frais généraux (collaborateurs, secrétaires, locaux professionnels, informatique, documentation, etc.) qui constituent une part essentielle (environ 60 %) de l’honoraire qu’il facture à ses clients.
Les honoraires de l’avocat sont libres, mais fixés d’un commun accord avec le client.
Les honoraires proposés au client par le cabinet seront toujours définis en tenant compte de plusieurs critères essentiels, à savoir, la complexité de l’affaire, l’importance du travail de recherche et de synthèse, la situation économique du client.
Au temps passé
Ce mode de facturation est habituellement proposé et permet au client de connaître le taux horaire pratiqué et le nombre d’heures de travail estimé par l’avocat.
Forfaitaire
Dans cette hypothèse, l’honoraire est déterminé dès l’étude du dossier et comprendra un certain nombre de diligences prévisibles (réservés à certains dossiers tels que des ruptures conventionnelles, des ventes immobilières…).
AU RéSULTAT
Un honoraire de résultat pourra être envisagé sur certains types de dossiers dans lesquels le client a vocation à percevoir, au terme de la procédure, une somme d’argent au titre de l’affaire confiée à l’avocat.
Cet honoraire sera nécessairement adossé à un honoraire forfaitaire.
Le cabinet annonce le mode de facturation au client et obtient sa validation avant toute diligence, puis acte de cet accord par une convention écrite, conformément à la loi n° 2015-990 du 6 août 2015.